Vous voilà (enfin) rendu sur l'une des petites îles que l'on remarque à peine sur l'immense carte : peu viennent en effet s'échouer sur cette côte escarpée, loin des rivages paisibles. Remarquez, si vous êtes ici, c'est sans nul doute que vous le souhaitez pleinement ! Ou que l'on vous a donné l'adresse.

Si vous êtes un Pokémon de Feu, vous ne pourrez qu'apprécier la chaleur qui se dégage du sol, les roches en fusion ici et là, la fumée omniprésente dès que l'on s'approche trop du Volcan. En revanche, si vous êtes plutôt porté vers les jolies petites fleurs, les lacs et les plaines, l'île ne sera sans doute pas votre lieu de villégiature favori... Outre le fait qu'il vous a fallu nager/voler/vous payer un billet Locklass pour venir, il serait regrettable que vous repartiez séant après vous être roussi les pattes. N'en tenez pas rigueur au maître des lieux : il est un poil paranoïaque, et ne tenait pas jusqu'alors à accueillir de visiteur. Néanmoins, ayant revu sa copie suite à la formation de l'équipe Veritas, un petit écriteau a été laissé là à l'attention d'éventuels aventuriers : grimpez les marches, tournez à droite et vous devriez apercevoir l'entrée de la base. Sauf s'il y a trop de fumée. Dans ce cas, demandez donc votre chemin au vieux Magmar assis sur son rocher : moyennant une baie ou deux, il vous fera volontiers monter jusqu'aux portes !





Grand voyageur de par les airs, Achambha affirma à l'enregistrement de son équipe disposer d'un quartier général "sur l'île situé au-delà du septentrion de ce contient, mais bien plus au midi du Septentrion lui-même". De telles précisions géographiques ne suffirent pas au Pokémon chargé de la tâche, et il dut tendre à l'oiseau de feu une carte du monde connu pour que celui-ci annote de sa serre l'emplacement de ce fameux "QG". Qui n'est autre que son île natale, protégée des ouragans et assez éloignée des routes marchandes.


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A première vue, une grande nappe de brume au-dessous, un panache de fumée au-dessus, l'île de Feu ressemble surtout à l'île du brouillard. Pour cause : la chaleur extrême des crevasses de lave se mêle ici directement à l'eau de mer, sur les bords dentelés du littoral rocheux. Les voiles ne se lèvent qu'en de rares occasions, parfois lorsque la nuit tombe, ou par jour de grand vent.

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